C’était la rentrée des vacances !

Oui, la rentrée à ne pas confondre avec le verbe à l’infinitif ! D’ailleurs semblerait que certains l’ait confondu et s’y sont mis un peu plus tôt ! On le savait déjà pour Amandine qui était proche de l’explosion, maintenant c’est fait, elle a accouché d’un petit, enfin non grand Marius le 01/10 (4,145 kg et 53,2cm). On le savait également pour Louise qui peut dire à François qu’il la gonfle à vue d’œil ! Mais ce n’est pas tout ! La nouvelle génération pousse et semble assurer la pérennité du club pour encore longtemps ! En effet, c’est au tour de Justine et Floriane de devoir patienter pendant des mois et se faire chouchouter par leur moitié, avant de passer des nuits blanches rythmée par les cris et pleurs de leur futur enfant ! Félicitations à toutes les 4, bienvenue à Marius !

Il y a eu aussi une entrée dans l’église, en effet ce 21 septembre 2024, notre petit couple formé au Théodo, s’est marié ! Mademoiselle Camille Dauchot est devenue ainsi Madame Camille Stilite ! Vive les mariés !

Mais septembre c’est aussi les vacances traditionnelles du président et sa 1ere dame, qui sont allés chercher le soleil, alors que ces pauvres enseignants et parents d’enfants en bas âge sont retournés gaiement au boulot.

Bon, pour ce qui est d’aller chercher le soleil, d’autres ont préférés le faire en octobre : Guillaume à Rome pour un semi-marathon et Benoit D. qui s’est en allé faire le marathon d’Amsterdam (bon d’accord, cette dernière n’est peut-être pas la destination la plus paradisiaque, néanmoins les participants ont pu profiter du rayonnement de ce beau maillot bleu et rouge !). Bravo à vous deux pour votre performance ! Un autre est parti à une Réunion importante faire un coup de folie. Et enfin, Gilles C. (accompagné de son fils) s’en est allé faire Marseille-Cassis, félicitations à toi aussi !

Après, qui dit rentrée, dit retour de nos stars sur les podiums :

La 1ère n’est pas ou plus une surprise, c’est Adelaïde qui fait 2e dame à Chapelle, lors des Sportres Ouvertes. Elle nous fait aussi 3e dame à Binche pour sa course annuelle à domicile. Également 3e femme et 1ere de sa catégorie à Petit-Roeulx Lez Nivelles. Deuxième de sa catégorie à Obourg pour les Dragonnades. Première femme à Marcinelle (Dans la foulée du Cazier). Deuxième de sa catégorie au contre la montre de Braquegnies.  Deuxième femme et 1ere de sa catégorie sur les 10km des Crêtes de l’Olive à Morlanwelz. En plus de tous sss podiums, elle a réalisé son 1er semi-marathon, à Mons, en 1h46.30 !

La seconde qui performe dans sa catégorie de jeune : Célia ! Elle se classe 1ere Espoir Dame sur les 13,5 km de la forestière et boucle son 1er semi-marathon à Mons en 2h32.27 !

La troisième n’en est pas à son premier podium non plus, les années passent, mais la forme est toujours là pour Cécile qui fait 2e de sa catégorie à Horrues.

Enfin, un autre podium inattendu, nos deux compères Laurent et Vincent se sont classés 3e de leur catégorie (vétérans) sur la course relais de Casteau !

Bravo à tous pour ces magnifiques performances !!

Mais outre les podiums, le Théodo est bien rentré et s’est montré en nombre à différentes courses :

  • 13 lors de la course du CPAS à Soignies.
  • 5 seulement à la forestière de Jurbise (nombreux membres ayant troqués leur maillot de jogging et leur short, pour un pantalon classique et une chemise, ou une robe, voire robe de mariée !).
  • A nouveau 13 pour la bonne cause à Chaussée-N-D !
  • 10 lors des dragonnades à Obourg. Onze au semi de Mons (sur toutes les distances dont 8 sur le semi), avec également Gilles V. comme meneur d’allure !
  • 8 au jogging Van Gogh (+ Roger dans l’organisation !).
  • 16 au jogging d’Horrues, au lendemain de la journée du club.
  • 14 au relais de Casteau.

Mais le Théodo, c’est aussi une grande famille, une bande de copains, qui aime se retrouver pour une journée comme celle de ce 19 octobre à Mons ! Max et Audrey nous y avaient préparé une foule d’activités : jeu de piste avec photos délirantes, visite de musée, resto à s’en mettre plein la panse et frissonner les papilles, ainsi qu’un petit verre pour bien finir la journée. Une journée où une nouvelle fois les sourires et la bonne humeur étaient au rendez-vous ! Et si cette journée fut réussie, c’est justement grâce à cette dernière présente chez tous les participants !

Voici qui clôture le résumé de deux mois bien remplis, une rentrée où l’on ne s’est pas ennuyé ! Des bonnes journées, des performances, des premières, des heureux évènements venus ou à venir…Vivement la suite ! La seule chose qu’on espère voir rentrer à nouveau maintenant, c’est le soleil dans nos maisons, mais il est déjà dans vos cœurs et c’est bien là l’essentiel !

Édition spéciale rien que pour vous…. –> Du rêve à L’humilité

Quand on est sportif, on a toujours des rêves, des rêves d’abord tout petits et puis on se met à rêver comme les grands, rêver de plus grand ! En tant que sportif, on rêve toujours de participer aux grands tournois de notre sport, des grandes courses réputées mondialement, d’être une star !

Quand on fait de la course à pied, l’avantage est de pouvoir participer aux mêmes courses que les stars, courir dans leurs pas, passer aux mêmes endroits ! Pour certains ce sera de grands marathons, comme ceux de Rome, Paris, Londres, Berlin ou encore New York ! Pour ma part depuis que j’ai commencé le trail, j’ai voulu à chaque fois aller de plus en plus loin et après quelques années, j’entendais parler de trail comme “l’UTMB” ou “La Diagonale des fous”. Cette dernière étant réputée comme la course la plus exigeante, rendue la plus difficile par son climat et son terrain ! Mais aussi réputée comme une des plus belles avec ses différents types de décors !

C’est cette dernière qui personnellement me faisait rêver depuis des années ! Alors, avant de m’inscrire sur un coup de folie, je demande quand même conseil à quelqu’un d’expérience, qui me confirme que c’est faisable !

Le début du rêve commence donc ! Mais pour le réaliser, c’est à dire terminer cette course, on démarre l’entrainement au mois de janvier ; pour être prêt mi-octobre !

Dix mois d’entrainements donc, pour 3 jours de course !

C’est ainsi, qu’au fur et à mesure des jours, des semaines et des mois d’entrainements ; avec leurs certitudes, doutes, petits bobos…, me voici à J-3 à prendre le départ vers l’île de la réunion ! Jamais je n’aurais cru que ce départ provoquerait chez moi une certaine émotion : les larmes aux yeux avant de partir pour une aventure de dingue ! Après plus d’une demi-journée de voyage, nouvelle grosse claque : je suis à la Réunion ! Je vais réaliser mon rêve ou du moins, dans 2 jours prendre le départ de cette course mythique, tellement redoutée et enviée par nombreux traileurs ! Le lendemain les choses s’accélèrent déjà : remise des dossards et t-shirts pour la course, s’en suit préparation des sacs pour les bases vies et sac de course (avec le stress d’être sûr d’avoir pensé à tout) !

Jeudi 17 octobre 22h, après 3h même plus à attendre sur le site de départ, la course est lancée et à nouveau grosse émotion inimaginable ! Je démarre plein de frissons, les larmes qui coulent je ne sais même pas pourquoi ? Est-ce la peur, la joie de réaliser ce truc dont je rêvais et pour lequel je me prépare depuis 10mois, est-ce cette ambiance de dingue le long des 5 premiers km ? Je n’en sais rien, mais peu importe, maintenant ça y est, on avance !

Les premiers km défilent et déjà certains coureurs se mettent sur le côté pour dormir ! Rien qu’en voyant ça, on se dit que la course va être longue, difficile et qu’il va falloir s’accrocher !

Après 75km de course et 1ere base vie, 1er constat : l’infirmerie se rempli de plus en plus ! Il y a déjà eu quelques abandons, mais je tiens bon ! La course a commencé à se durcir sur les 15 derniers et on n’en est qu’au début !

Redémarrage pour 100km encore, la pluie commence à tomber, mais on s’accroche, en Belgique la pluie c’est 10 mois par an !

C’est vraiment de plus en plus dur, les montées sont raides, les descentes aussi, rien n’est vraiment roulant… Les participants du 100km te dépassent, mais la plupart avec respect, ils sont frais, ils viennent presque de démarrer, mais ils savent que toi tu as déjà plus de 80 bornes dans les jambes et ils t’encouragent malgré qu’ils soient (pour les 1ers) en pleine course ! Ce sont donc des gars qui sont en lutte pour un podium qui te disent à toi petit coureur, aller courage ! Waow !

On tient et on s’encourage entre “concurrents”. Mais je ne vais pas appeler ça des concurrents, je dirais que dans cette course, on est plutôt tous des camarades d’aventure ! On s’encourage, on discute, on rit, on peste ensemble et surtout on est tous dans la même galère ! On le sait que la course va encore être dure et peut être même que certains n’iront pas au bout ! Mais qu’importe on est tous là les uns pour les autres ! Au fur et à mesure des heures et des difficultés, de la nuit qui passe, on retrouve de l’ambiance sur le parcours ! On est reboosté par la beauté et l’immensité du paysage qui se tient devant nous ! Notamment dans ce monstre sacré tant attendu qu’est le “Maido”. 2000m de D+ sur quelques km et tout en haut…une ambiance…indescriptible, quand je vous dis qu’on a envie d’être une star, on est qu’un petit coureur landa, pourtant, on est acclamé comme une célébrité ! Une ambiance tellement dingue à nouveau que les larmes montent !

S’en suit une longue descente interminable, pour une partie qui curieusement est probablement la moins technique du parcours. Mais le ravito qui s’en suit permet un rechargement de batterie, kinés, podos, changement d’habits et repas, vous en repartez comme au 20e km ! On repart et on croise de nouveaux visages, de nouveaux compagnons de souffrance, tous dans le même bateau, mais tous avec un seul objectif en tête et de plus en plus, arriver au bout ! Tout ça pour quoi ? Pour un t-shirt de finisher et une médaille ! Mais même si le plus dur est passé, même s’il ne reste que 40km, la route est encore longue !

Encore des pierres, une jungle tropicale à traverser, croiser des compagnons en souffrance ou en épuisement entrain de dormir le long des sentiers, des chaussées romaines à l’Anglaise où pas un caillou n’est droit, des camarades qui t’encouragent, te soutiennent, t’empêchent de tomber…

Enfin arrive la dernière montée, bientôt l’aboutissement d’un rêve, de mois de préparation, de sacrifices, d’humeur difficile à supporter pour les proches…Mais ce sera dur jusqu’au bout, la montée parait interminable, elle est même limite impraticable par endroits ! Après une 1ere partie, des villageois sont encore là pour t’encourager, t’aider à aller au bout de ce rêve, de cette folie !

Le sommet est là, tu n’y croyais plus, mais il est bien là tu as franchi toutes les montées de ce trail de malade ! Mais ce serait une erreur de croire que ça s’arrête là et alors que certains décide de se reposer une dernière fois avant l’ultime descente, les autres s’attaquent à ces 4 derniers km ! Certains te félicitent déjà, mais toi tu sais que tu n’es pas encore arrivé, il te reste quatre petits km, mais qui en paraissent 10, 20, je ne sais pas combien ! En 4km on te rappelle tout ce que tu as franchi pour en arriver là, des racines, des pierres, des marches, de la boue, des rochers, qu’à bout de force tu franchis péniblement, en te disant que d’ici quelques minutes, quelques heures, tu verras la ligne d’arrivée ! Seulement quand tu n’as plus rien pour te donner une notion du temps, tu es complètement perdu, désemparé, tu avances avec l’impression de faire du sur place, tu ne sais pas quel laps de temps est passé, ni combien de centaines de mètres ou de kilomètres tu as parcouru. Enfin, le jour se lève à nouveau, tu as passé une 3e nuit sur les sentiers et tu es reboosté à l’idée d’en finir ce matin !

Soudain, un pont, des gens pour t’acclamer, te féliciter et là, tu oublies toutes tes douleurs, tu recommences à courir parce que tu sais que c’est l’arrivée dans quelques centaines de mètres. L’émotion grandit, pour la 3e fois les larmes montent mais tu ne veux plus les retenir…Et puis, la délivrance, l’entrée dans le stade de la Redoute et le passage de la ligne d’arrivée ! Ça y est, tu l’as fait, peu importe le temps qu’il t’aura fallu, peu importe la douleur que tu auras dû surmonter, peu importe la fatigue malgré laquelle, par je ne sais quel miracle tu tiens encore debout, peu importe tout ça, tu l’as fait !!! Tu es finisher de La Diagonale Des Fous, tu as survécu ! Une des courses les plus dur au monde ! Et toi petit coureur de la campagne belge, tu l’as fait ! Et chaque personne que tu vas croiser te félicitera, tout comme tu félicitera tous les autres finishers.

Tu vas reparler de ces 3 jours avec ceux qui l’ont vécu comme toi, on s’en fout complètement du temps que l’autre a mis, s’il est devant ou derrière toi, on est chacun finisher et c’est ça le plus beau ! Et même ceux qui n’ont pas terminé, tu les soutiens car les conditions étaient dures et sue sur un malentendu, ça aurait pu être toi le DNF et lui/elle le/la finisher.

Maintenant, tu n’as plus qu’à profiter, récupérer et réaliser ce que tu viens de faire ! Dans le monde du trail, beaucoup t’envient alors il est temps de se rendre compte de la chance qu’on a eu de faire cet incroyable défi !

 

 

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